Into the Fest

22 juillet 2012

Extremefest 2012: vendredi 6 juillet 2012




Festival: Extremefest
Date: du 5 au 7 juillet 2012
Lieu: Hünxe
Chroniqueur: Samhell
Photos: Jeff





Je suis réveillé au petit matin à cause d’une chaleur suffocante dans la tente. Une seule idée me vient en tête, aller chercher à boire et me rafraichir au point d’eau. Après plusieurs heures d’attente, direction le site du festival pour faire un tour au merchandising. Lay Down Rotten commence à jouer et décide de les regarder au loin. Le groupe de death metal fait une bonne prestation de même pour le public qui a l’air conquis.

Aimant quelques chansons d’Onheil, je me décide d’avancer un peu pour voir leur prestation. Le groupe se démène pas mal sur scène mais la sauce ne prend pas avec le public qui n’est pas nombreux. Après trois/quatre chansons on a vraiment un sale sentiment de répétition, comme si le groupe n’arrête pas de jouer le même morceau. Pourtant leur black metal avec des influences de thrash n’est pas mauvais mais je reste persuadé qu’avec d’autres conditions, ça passerait mieux!

Les choses sérieuses commencent avec les frenchies de Benighted. Le groupe est en pleine forme et est visiblement content d’être là. Il commence directement avec leur tube « Slut » qui provoque la folie dans le pit. Que ce soit au niveau visuel que du son, c’est impressionnant ! On ne peut qu’être ravi de voir cette prestation de Benighted qui méritait certainement la place d’Arafel qui peinait à remplir une rangée devant la scène deux heures après.


Avec la chaleur qui règne à Hünxe, je me dis qu’un peu de repos ne me ferais pas de mal. Mais c’est en voyant l’ambiance de loin que je ne peux résister à l’appel de Disavowed. Un groupe de death metal bien barré où la musique passe au second plan. En effet, on fait plus attention aux exploits du chanteur qu’à leur musique. Dès le début, le chanteur descend dans le public pour faire des circle pits et des slam et va y rester durant tout le concert ! Ce mec se donne à fond, fait une prestation remarquable et va même donne son micro à un de ses fans le temps d’une chanson. C’est avec ce genre d’ambiance que même si on n’aime pas le groupe, on prend un plaisir fou à les regarder. Ce fut LE groupe surprise de cet Extremefest.

De retour dans la Party Stage pour voir les italiens de Forgotten Tomb et comme pour Inquisition la veille ce fut une grosse déception. Avec une tente qui laisse passer la lumière, un jeu de lumière inexistant et un son approximatif la magie du groupe a disparue. Dans cette situation, on a l’impression d’assister à un concert d’un simple groupe local ! Je préfère donc partir avant que je sois dégouté en me remémorant leur concert au Hellfest qui était bien meilleur.

Il est temps d’avoir un peu de deathcore dans ce fest avec l’arrivée sur scène d’All Shall Perish. Le groupe arrive impressionné par le public mais pas en bien, vu le peu de monde au début de leur set. D’ailleurs Hernan Hermida (le chanteur) va même narguer les personnes qui sont assis au loin ! Comme à son habitude, le groupe est un rouleau compresseur, c’est carré et remplie d’énergie. All Shall Perish se concentre sur les deux derniers albums sans oublier bien entendu les tubes des premiers albums comme « Deconstruction » et « Eradication » pour ne citer que ces deux là ! Le public est de plus en plus dense et semble être bien conquis, le pit réclame un wall of death qui auront bien évidemment à la fin du concert.


Nous restons sur place pour assister à la prestation de Belphegor. Tout est réunis pour avoir un très bon show ! Nous avons des faux ossements, du sang, corpsepaint et surtout un mélange de black/death que seul le groupe arrive à faire. C’est le grand comeback de Belphegor suite au typhus qu’Helmuth avait choppé il y a quelques temps. Le public les attendait au tournant surtout au niveau de la voix ! Grande surprise, Helmuth n’est plus au chant, c’est un dénommé Barth qui a pris les commandes et il s’en sort plutôt bien. Ce n’est pas un concert exceptionnel ou banal, le groupe fait ce qu’il faut pour qu’on ne s’ennuie pas. Néanmoins, on reste quand même sur notre fin en ce qui concerne le faite qu’Helmuth n’est (pour le moment ?) plus le chanteur.


N’ayant plus aucun souvenir du concert de Nasum au Hellfest, L’Extremefest me donne l’occasion de me rattraper. C’est donc avec une appréhension que j’attends ce show, car si je n’ai plus de souvenirs de ce groupe, c’est peut-être par qu’ils m’ont pas marqué ? Eh bien non, puisque c ‘est une grosse claque que je me suis prise ! Tout était nickel avec un groupe en pleine forme, content d’être de retour et ravi de déverser tout ce grind que les fans attendent avec impatience. Les lumières sont en totalement adéquation avec la musique, sans compter le son qui est impeccable ! Franchement un groupe à revoir dès qu’ils sont dans les parages.


Dernier groupe à monter sur scène ce soir sont les américains de Suicide Silence ! Une tête d’affiche qui divise : certains diront que c’est tout à fait normal, d’autres diront qu’ils n’ont rien à faire aussi haut dans l’affiche. De mon point de vue c’est assez mitigé. Ils font bien leur travail et savent mettre l’ambiance dans le public. Mon problème avec le groupe est très simple : leur temps de jeu est 1h15 et c’est beaucoup trop long ! En effet, au début au prend carrément son pied mais au fil du temps on se lasse facilement du deathcore de Suicide Silence. Non pas qu’ils le font mal mais surtout que c’est assez répétitif, sans compter qu’au niveau scénique c’est assez banal. C’est en partant du concert, que je me dis qu’un Nasum aurait pu facilement être la tête d’affiche de ce vendredi.


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