Into the Fest

22 juillet 2012

Extremefest 2012: jeudi 5 juillet 2012




Festival: Extremefest
Date: du 5 au 7 juillet 2012
Lieu: Hünxe
Chroniqueur: Samhell
Photos: Jeff





Après cinq éditions du Death Feast Open Air, le festival change de formule. En effet, il était impératif pour le festival consacré uniquement au death metal de changer par manque de rentabilité ! C’est toujours les mêmes organisateurs mais supervisé par la grosse compagnie Rockthenation ! Au programme, un festival itinérant parcourant la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne appelé l’Extremefest avec une affiche diversifiée où les différentes sorte de metal extrême se côtoient.

Avec trois heures de route dans les dents, nous arrivons vers les 2 heures du matin à destination. Après une petite fouille par la sécurité du festival, un membre du staff nous indique où placer notre voiture. En effet, pas moyen de choisir notre emplacement, c’est l’organisation qui place tout le monde et pas moyen de changer par la suite! Nous plaçons nos tentes et après une petite pause nous décidons d’aller se coucher pour être en forme le lendemain. On se réveille au petit matin et nous partons faire le tour du camping en attendant l’ouverture du festival prévue à 13h00. Après ce tour du (petit) camping, nous rentrons dans la Party Tent et on constate qu’il y a une scène ! Etant optimiste, on se dit que c’est juste pour les after-party et bien non ! C’est bien la deuxième scène où Inquisition, Severe Torture, Darkened Nocturn Slaughtered vont jouer. Incroyable ! Il est 13h, les portes s’ouvrent !

Nous décidons de rater Wormrot pour visiter le site de l’Extremefest et faire quelques achats de cd’s. C’est au loin, qu’on suit la prestation des anglais d’Ingested. Le groupe fait du brutal death et le font bien. Ce n’est pas exceptionnel ni même original mais bien efficace pour un début d’après-midi.

C’est au tour de Nexus Inferis de monter sur scène et le moindre que l’ont puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas attendu du tout ! C’est le flop de la journée puisqu’il y a moins de monde que pour le tout premier groupe et les quelques applaudissements sont purement par sympathie. Au niveau de la prestation, le groupe fait le strictement minimum au vue de l’audience. Je les avais déjà vus auparavant et mon sentiment n’a pas changé ! Nexus Inferis n’est pas ma tasse de thé et aura sans doute du mal à avoir un « vrai » public.

Sur un conseil d’un ami, je décide de rester devant la Mainstage pour assister au concert de Trollfest. Le groupe arrive en retard et par conséquence jouera un set réduit. Le groupe donne tout ce qu’il a et le chanteur sera même dans son costume traditionnel (déguisé en bouteille de bière) pour les premières chansons. C’est pas mal en live mais au bout de trois chansons, l’ennuie commence à monter. Il faut quand même reconnaitre que c’est un bon groupe pour mettre de l’ambiance dans le public.


Il est temps pour moi d’aller boire un verre pendant que War From A Harlots Mouth est sur scène. Malheureusement, il n’y a pas beaucoup de monde pour ce groupe de deathcore. Il faut dire que c’est une faute de programmation puisque le jour idéal pour eux étaient de jouer le samedi en compagnie d’All Shall Perish et Suicide Silence. Comme tout bon groupe de deathcore qui se respecte, les basses sont poussées au maximum et ça fait toujours son effet.

Dans les festivals allemands, il y a toujours un groupe allemand fait pour les allemands. L’Extremefest ne déroge pas à la règle avec Excrementory Grindfuckers. C’est pour l’instant la plus grande affluence devant la Mainstage et c’est du gros délire, que ce soit du côté du public que du côté du groupe. Pour résumer, le groupe a fait une bonne prestation avec un son plus que correct.

Voici maintenant le premier groupe que j’attends avec impatience : Suicidal Angels! Peu de monde présent mais le groupe est très bien accueilli par le public. Comme à son habitude, le combo nous sert un set très carré avec leurs plus grands tubes. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas, vu les circle pits et wall of death durant le concert. Le groupe nous gratifiera d’un petit rappel avec « Torment Payback » avant de partir définitivement. Une belle performance mais moins bonne que les précédents concerts de Suicidal Angels !


N’ayant rien à faire à ce moment là, je me décide d’aller voir comment se comporte Origin en live. Franchement, au départ ce n’est pas le genre de death metal que je préfère mais je dois avouer que ça envoie du bois ! Un show en place, carré avec un chanteur impressionnant et un bassiste qui joue les yeux fermés. Une belle surprise pour moi et j’irai bien les revoir à l’occasion.

Pause restauration avant d’aller voir le groupe le plus attendu de cette journée, j’ai nommé Suffocation. Comme pour tous les groupes de death dans ce festival, c’est devant un public compact que suffocation commence son set. Malgré l’absence du chanteur Frank Mullen, le groupe est énergique tandis que le nouveau chanteur assure bien à son poste. Du côté du public, c’est la folie dans le pit et un nuage de poussière fait vite son apparition. On regretta quand même ce petit coup de main que seul Frank a le secret.

Premier changement de scène pour suivre la prestation d’Inquisition dans la Party Tent. Et ce que je craignais arriva ! Cette tente n’est pas faite pour accueillir des concerts. En plus d’arriver une demi-heure en retard, Inquisition ne bénéficie pas d’un bon son et ce n’est pas sur le jeu de lumière que le groupe peut se rattraper. Ce n’est pas la faute du combo qui fait le stricte minimum mais tout simplement l’infrastructure qui ne le permet pas (même pas 10 spots). Avec de telles conditions, impossible de se plonger dans l’univers du groupe et je préfère partir pour bien me placer pour Exodus.


C’est avec du retard qu’Exodus monte sur scène pour un show comme à son habitude rempli d’énergie. Etant donné que c’est la tête d’affiche, on est en droit d’attendre à une grande influence mais que nenni ! Il y a quand même moins de monde que pour le concert de Suffocation par exemple. Le groupe commence avec « The Last Act of Defiance » et enchaine directement avec « Iconoclasm » et « Piranha ». Ca fait directement mouche auprès du public et les premiers pits se font sentir. Exodus continue de plus belle et on voit qu’ils prennent du plaisir à jouer malgré quelques petites erreurs de Rick Hunolt, le remplaçant de Gary Holt. Le temps passent, cependant c’est seulement avec « A Lesson in Violence » qu’’on se rend compte que la fin est proche. Mais Exodus a des tubes en stock et nous balance « Bonded By Blood » et « War is My Sheperd » pour le plus grand plaisir des spectateurs. Il termine leur show avec « Strike of the Beast » où une fine pluie fait son apparition pour rafraichir les idées après une bonne claque du groupe.


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